Vous aimez le tissage dont le macramé et ses dérivés ? Je vous propose de voyager dans le temps au travers de cet article richement étayé pour découvrir sa remarquable histoire!
- magali
- 12 déc. 2024
- 13 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 févr.
Bien que l'on associe le plus souvent l'art du macramé aux années 1970, décennie au cours de laquelle il a connu une immense popularité (abats jours, tentures murales, porte-plantes),
son origine est en réalité très lointaine, bien plus lointaine que l’on imagine.
Actuellement très tendance, le macramé fait l’objet de nombreux articles et sa popularité ne cesse de croitre.
Il s’inscrit :
▪ au cœur de plusieurs styles de déco : bien évidemment l’incontournable tendance bohème mais aussi ethnique, nordique...
▪ depuis quelques années sont apparus des dérivés de cet art manuel tel le micro-macramé et même le nano - macramé.
Même technique de nouage, la différence étant le diamètre du fil et leurs fonctions axées sur la création principalement de bijoux.
Alors d’où vient le macramé, quelles furent ses fonctions premières, comment cet art ancestral a-t-il évolué...?
Vous saurez tout ou presque tout à propos du macramé au travers de cet article richement illustré.
Je vous invite également à venir découvrir ma boutique qui propose de jolies créations en micro-macramé entièrement conçues de mes mains.
Étymologie :
/məˈkrɑːmɪ/. Nom qui désigne un type de travail ornemental réalisé en nouant et en tissant un fil grossier pour former un motif. Il existe plusieurs controverses concernant l'origine du mot macramé. Des experts affirment une origine française. Il est plus que probable que ses véritables origines sont :
turque :
"makrama" qui signifie serviettes ou serviettes à franges.
arabe :
"miqramah" ou bien migramah (مقرمة), lui donnant le sens de "voile brodé", "serviette rayée" ou encore "frange ornementale".
Très répandu en occident dans les années 70 durant la période hippie comme objet de décoration ou d’ameublement, le macramé, associé au style bohème, connait actuellement un "come-back" fulgurant et redevient tendance en tant que passe-temps créatif et artisanal.
De plus, cette tendance bohème moderne ne se limite pas à la mode, à la décoration d'intérieur.
Elle englobe désormais tout un style de vie axé sur la croissance personnelle, le développement spirituel et l'importance de prendre soin de soi.
Il est ainsi facilement accessible à tous et à toutes.
Le macramé c'est quoi ?
Le macramé est une technique artisanale d’art textile qui permet de créer des motifs décoratifs, une dentelle en tressant et en nouant des fils à la main. Le principe est de
réaliser des nœuds successifs (nœuds plats ou en volume).
Les matériaux utilisés dans le macramé comprennent des corde relativement épaisses, faites de ficelle de coton, de lin, de chanvre, de jute, de cuir ou de fil.
Les bijoux sont réalisés avec des fils fins et majoritairement combinés à différentes perles (verre, pierre ou bois), pendentifs ou coquillages...C'est la technique du micro-macramé que nous aborderons plus tard.
Du simple nœud à la technique du macramé
L’aurore du macramé
Les origines du macramé restent incertaines, néanmoins cette technique remonte à plusieurs millénaires dès la Préhistoire. Les plus anciens nœuds ont été dates entre 15000 et 17000 av. JC, en Chine et en Mésopotamie. Plusieurs "reliques"ont été trouvées aux quatre coins du monde.
La quintessence du macramé est un assemblage de fils noués entre eux. Les premiers hommes ont utilisé cette technique uniquement pour des applications pratiques de leur
quotidien.
🟤 Au Néolithique
On sait que le nœud a accompagné l'Homme dans ses périples depuis des milliers d'années grâce à la découverte d’un homme de glace surnommé "Ötzi"qui fut retrouvé en 1991 par un couple de randonneurs dans la montagne des alpes de l’Ötztal (d’où le nom Ötzi) en Autriche.
Les restes de ses habits étaient restés intacts, dont ses chaussures nouées à partir de fils et d'herbes.
🟤 L'Antiquité
Rappel :
L'Antiquité commence avec l'invention de l'écriture en Mésopotamie 3 500 ans avant la naissance de Jésus-Christ. C'est la période des premières grandes civilisations qui se développèrent sur tous les continents et notamment autour du bassin de la mer Méditerranée.
On considère généralement que l'Antiquité s'achève avec l'effondrement de l'Empire romain et les invasions germaniques en 476.
🟤 L'Empire romain
Sous l’Empire romain, le macramé parcourut la Méditerranée, se fit connaitre parmi d'autres cultures du monde entier. Les Romains combinaient des nœuds dans leurs tuniques et toges, notamment pour fermer les extrémités des manches ou pour souligner la taille (cordons...).
🟤 L’Égypte
L’Égypte antique est réputée pour avoir été une civilisation avancée pour son son temps.
Les Égyptiens ont sans doute été des premiers hommes à utiliser les nœuds pour créer de l'art décoratif ainsi que pour décorer leurs vêtements et objets rituels.
Cette technique des nœuds a certainement occupé une fonction aussi bien pratique que décorative.
🟤 Le Pérou
En 1990, de fouilles archéologiques ont eu lieu dans la vallée de Supe située au Pérou, dans la ville sacrée de Caral, vieille de plus de 5000 ans, berceau de la première civilisation des Amériques, le Norte Chico.
Il y fut découvert un "quipu" appelé aussi "nœud parlant". Les quipus sont des branches de cordes colorées et filées en coton, en poils d'alpaga ou de lama, attachées en nœuds.
Les anciens Péruviens les utilisaient pour raconter des récits, évènements, nouvelles ou conserver des informations (recensements, paiements, messages...).
Pour la première fois, le nœud occupe à la fois une fonction utilitaire et aussi administrative.
🟤 L’Assyrie
Les premiers signes de franges sur les vêtements furent découverts à l'époque assyrienne de Mésopotamie (900 à 60 av. J.-C). Sur des bas-reliefs on peut y voir des scènes où sont représentés des rois, des guerriers et des dieux pour les temples de Nimrud, pour le roi Ashurnasirpal II.
Ces bas-reliefs représentent des tuniques, des harnais de chevaux richement décorés de franges. Ces représentations de franges seraient considérées comme les premiers exemples connus de macramé.
De la praticité à l'aspect décoratif
De sa fonction première qui était la praticité, cet art ancestral va évoluer pour devenir un art décoratif.
À partir des années 700 après JC, le macramé aurait voyagé avec les envahisseurs maures pour arriver en Espagne.
👉 Au Moyen Age : Les croisades et le macramé
Le macramé s'expansa à travers l’Europe médiévale grâce aux croisades et aux échanges commerciaux.
Les artisans trouvèrent de nouvelles façons d’utiliser la technique du nouage pour fabriquer des objets fonctionnels et décoratifs, dont des rideaux, des ceintures ou encore des housses pour les chevaux.
Les croisades du Moyen Âge sont des expéditions militaires à visée religieuse.
Il est probable que les croisés qui ont envahi le Moyen-Orient entre 1095 et 1292, furent, à leur tour, "touchés" par cet artisanat.
On suppose que leurs femmes et leurs servantes qui voyageaient avec eux l'ont appris des autochtones.
Malheureusement il existe peu de documents ou de traces attestant cette hypothèse.
👉 Le Moyen-Orient du 13ème siècle :
à l'origine de l’expansion vers le macramé moderne
L’apogée de cet art du nouage s’est déroulé au 13eme siècle, grâce aux tisserands Arabes, qui utilisaient les restes de tissus pour en faire des décorations. Ces nœuds décoratifs
servaient à fixer les extrémités libres des textiles tissés, comme les serviettes et les châles.
Ce sont donc les Arabes qui furent à l’origine de la propagation du macramé en Europe. Ils voyagèrent sur la majeure partie du continent, des déserts du Moyen-Orient aux villes
proches de l’Afrique.
👉 L’importance du macramé au sein de l'Église
Par la suite, le macramé se répandit en Italie, notamment à Gênes et en Ligurie.
Il fit son apparition dans les monastères séduisant les religieuses déjà expertes dans divers types de travaux d’aiguille et de dentelle.
Avec le macramé, principalement utilisé sous forme de franges ajoutées aux vêtements, serviettes, draps, ces religieuses ont été les premières à créer des tentures murales
décoratives. Elles réalisaient aussi des napperons, des couvertures …
Les moines, quant à eux, créaient de superbes nœuds relativement
complexes pour les les ornements liturgiques (vêtements de cérémonie).
Grâce aux cléricaux (moines ou sœurs) la popularité du macramé s'étendit à toute l'Europe.
Le macramé permettait donc de créer des textiles à la fois utiles et décoratifs.
Au XIVème siècle, cet artisanat parcourut l'Espagne puis se propagea en France sous le nom de filet-de-carnassière.
👉 XVII ème siècle : Un tournant historique : La reine Marie II d’Angleterre
À la Renaissance, les femmes pratiquaient le "punto á groppo", qui signifie "dentelle nouée".
La reine Marie II d’Angleterre (1662 – 1694) fut initiée au macramé au cours de son mariage avec Guillaume d'Orange aux Pays Bas. Tous les deux étaient passionnés par la dentelle.
La reine Marie II d’Angleterre, passionnée par la conception de différents types de dentelle aimait en parer ses vêtements.
Elle a ainsi introduit le macramé auprès des dames de la cour britannique, en l’enseignant à ses dames d’honneur.
Un satiriste de la cour, Sir C. Sedley, dramaturge anglais, a écrit à propos de la reine :"Voici une reine qui, lorsqu'elle se déplace à l'étranger, est toujours en train de nouer des fils."
Il est fort probable que cette reine fut à l'origine de l'énorme succès du macramé 200 ans plus tard, au cours de la période Victorienne.
D'autres reines telle la reine Charlotte aimaient, elles aussi, la dentelle de macramé.
La reine Charlotte fut chargée de décorer la résidence royale. Nombreux étaient les meubles ornés de ses créations en dentelle de macramé.
Elle lança tout naturellement la tendance du macramé qui devint un passe-temps favori dans l'Angleterre géorgienne.
L'âge d'or du macramé
👉 L’ère Victorienne
Rappel :
L’ère victorienne correspond aux années de règne de Victoria I du Royaume-Uni (de juin 1837 à janvier 1901).
Elle représente une période d’apogée pour le pays, notamment en termes de prospérité économique, de révolution industrielle.
Au cours de l’époque victorienne, le
macramé connut un immense succès
en Angleterre. Les dames nobles et bourgeoises apprenaient cette
technique comme un passe-temps
agréable, élégant, raffiné.
Elles réalisaient des créations telles
la passementerie de textile pour embellir leur intérieur : nappes, serviettes, tapis, rideaux...
Cette période vit l’émergence de motifs plus complexes et d’une grande variété de styles en macramé. L’intégration du macramé dans les maisons victoriennes fut une étape majeure dans son évolution.
D'une fonction utilitaire il se transforma en une fonction de décoration d'intérieur élaborée et sophistiquée.
Néanmoins ce n'est pas la seule raison pour laquelle le macramé a pris de l'ampleur. À cette époque, cet art créatif était attractif du fait de sa simplicité par rapport aux autres types de travaux d'aiguille.
Avec sa répétition de quelques nœuds de base, le macramé était plus facile à apprendre et à maitriser ainsi que moins couteux pour créer des décorations pour des articles ménagers.
Parallèlement, le macramé connut un engouement au travers de manuels de professionnels ou d'amateurs. Ceux-ci comportaient une partie historique, des conseils techniques et des modèles à réaliser.
La révolution industrielle a aussi permis un partage de l’information plus rapide, notamment via des livres, qui contribuèrent à l’émergence de ce premier âge d’or du macramé.
Publié en 1882, le célèbre livre relatif au macramé le "Sylvia’s Book of Macrame Lace" (titre traduit en français par "la Dentelle Macramé") connut un succès immédiat ce qui a contribué à l'explosion de cet artisanat.
Le macramé (et tout ce qui touche au nouage de fils) se démocratisa et devint accessible à toutes les populations...
Livre téléchargeable via ce lien
⚓️ La propagation du macramé grâce aux marins
Parallèlement à ce développement européen, le macramé voyagea jusqu'au Nouveau Monde grâce aux marins qui embarquaient sur les navires transatlantiques.
Vers le XIX ème siècle, les compétences en macramé se sophistiquèrent, se répandirent dans les ports, se popularisant tout particulièrement en Italie et en France.
[ Il est important de noter que les premiers explorateurs maritimes utilisaient déjà le nœud plat pour attacher les cordes. Savoir réaliser des nœuds était une compétence essentielle en navigation car ils avaient de nombreuses fonctions ].
Les marins découvrirent que le nœud pouvait aussi les soulager de leur
ennui.
En mer pendant des mois, ces marins ont commencé à faire des nœuds
plus complexes et à les combiner pour créer des motifs décoratifs et
parfois pratiques, comme des cloches, des échelles de cordes, des filets...
Les marins partageaient souvent la technique d'un nœud contre des instructions sur la façon d'en réaliser un autre, ou troquaient leurs objets noués tels des hamacs, des ceintures ou encore des chapeaux. Ils échangeaient ou vendaient leurs œuvres dans chaque port où ils faisaient escale.
C'est ainsi que les artisans et les habitants des villes portuaires adoptèrent ce tissage de nœuds, l’intégrant dans leurs traditions et leur artisanat local.
🔎 Info pratique :
Un livre écrit en 1944 "Le Ashley Book of Knots" par Clifford Warren Ashley, très complet, met en exergue l'importance des nœuds dans le domaine nautique.
Ce livre comporte pas moins de 7000 croquis et 3800 nœuds.
👉 La belle Époque
De suite après l’époque victorienne, le macramé fut déprécié, de moindre importance avec les autres dentelles pendant près de 70 ans.
Le matériau de choix pour les dames de cette époque devint le fil de soie...
Durant cette période apparaitra la première dentelle fabriquée commercialement qui devint rapidement très à la mode.
👉 Le 20ème siècle
Dans les années 1910/1920, s’il resta encore un peu usité dans l’ameublement ( les abats jours, les tapis), le macramé commença progressivement à entrer dans la garde-robe sous forme de franges (écharpes, tuniques, serviettes) et comme accessoires tels les ceintures, bandeaux, sacs à main… comme l'atteste certaines revues d'époque.
Extrait du livre : Manuel des travaux à l’aiguille. E. Bocher. 919
Ensuite, et ce, jusqu’aux années 1960-1970, l’art du macramé se fit très discret malgré quelques revues éditées pour la gente féminine.
Tout laisse supposer que les rationnements et les pénuries des guerres mondiales ont eu des conséquences sur cet artisanat tout comme sur d'autres arts créatifs tel la broderie contrairement aux applications plus pratiques du tricot ou de la couture.
👉 Le renouveau du macramé "La période Hippie"
La période des années 60, dite "hippies" fut marquée par de nombreuses revendications sociales. Avec le développement de la production et de l'industrialisation de masse, les guerres passées…,le besoin, l’envie de renouer avec un mode de vie plus simple, en contact avec la nature se fit ressentir. Ainsi naquirent les "enfants fleurs".
Au cours de cette période inoubliable, des ateliers étaient proposés pour apprendre à réaliser des objets décoratifs ou fonctionnels en macramé, comme des suspensions pour plantes...
La contre-culture des années 60 a ainsi permis de faire revivre non seulement le macramé, mais aussi de nombreux métiers artisanaux tels que la maroquinerie, le travail du cuivre, le
tissage, etc.
Cette période cultiva l’art du "DIY", ou "do it yourself", qui peut se traduire par « fais-le toi-même ».
Voici quelques exemples de créations très en vogue au cours des années seventies :
🦉 La chouette : symbole des années des années seventies
La plus grande tendance macramé de l'époque était une chouette !
L'histoire de la chouette, l'une des représentations les plus présentes dans l'artisanat, reste mystérieuse.
Les hiboux étaient un thème populaire dans la décoration macramé des années 70.
La légende prétend que les hiboux ou les chouettes sont considérés comme des créatures mystiques, notamment dans de nombreuses cultures. Ces dernières symboliseraient la sagesse profonde, la connaissance cachée et seraient porteuses de chance.
A partir des années 1980, le macramé se démoda.
Il est désormais à nouveau sur le devant de la scène depuis quelques années.
Le macramé actuel et style de vie
Les arts du textile tels la couture, le tricot, le crochet et le macramé, suscitent un intérêt croissant, notamment grâce aux réseaux sociaux tels qu'Instagram, Pinterest...
À l’ère de la connexion numérique, le macramé est devenu une opportunité de détente, de ralentir dans une société axée sur la performance, de croissance personnelle et de pouvoir ainsi s'exprimer en laissant libre cours à sa créativité.
Aujourd’hui, le macramé a su retrouver sa place dans le monde de la décoration d'intérieur contemporaine, du minimalisme au rustique ou encore nordique.
Il est souvent utilisé pour des suspensions pour plantes, des tentures murales, lampes, miroirs et même aux accessoires de mode tels les sacs et les bijoux.
🔎 ZOOM SUR :
Le micro-macramé, très tendance est une technique pour réaliser des bijoux délicats, souvent ajourés, en dentelle...
Le micro-macramé est une dérive du macramé dont la particularité est d'utiliser des fils dont le diamètre est très fin : 0,5 mm, 0,8 mm, 1 mm pour les plus usuels.
Les fils les plus couramment utilisés sont en coton ciré, nylon ou polyester.
Ces fils ont la particularité d'être solides, résistants dans le temps.
Il existe une multitude de couleurs que l'on peut combiner ensemble ou pas.
C'est selon vos envies.
En dessous de 0,5 mm on parle de nano-macramé !
La technique reste la même que celle du macramé : des nœuds, des petits nœuds, toujours des petits nœuds, que l’on assemble les uns aux autres.
Elle permet d’élaborer des colliers, bracelets, boucles d’oreilles, bijoux de sacs, des petits objets aux formes et motifs variés (porte-clefs...).
L’assemblage des nœuds de différentes manières permet de faire émerger des dessins, des formes comme des feuilles, des fleurs ou des serpentins auxquels on peut ajouter des perles de toutes sortes ou encore des cabochons en pierre fine qui représentent très souvent la base du bijou.
Ce qui est fort intéressant dans cet artisanat est que nous pouvons utiliser de nombreux supports comme des coquillages, des galets, des breloques, des pompons... et ainsi créer de véritables œuvres d'art.
Cet art artisanal est un long travail qui nécessite patience, rigueur (oui, comme Pénélope on défait et on refait souvent 😉) et qui offre une infinité de possibilités pour laisser libre cours à sa créativité !
Pour un bijou, on peut travailler entre 4 et 50 fils a la fois (voire plus) selon selon que l'on réalise un petit bracelet ou un plastron avec des pierres serties.
Les matériaux que j'utilise :
Pour ma part je travaille majoritairement avec le fil Linhasita en 0,5 mm ou 0,75 MM.
C'est un fil polyester ciré importé du Brésil aux couleurs lumineuses ou pastel avec une excellente tenue. Il est recouvert d’une fine pellicule de cire qui empêche les nœuds de glisser. Il est très très résistant et peut se laver jusqu'à 60°.
Pour orner mes créations, j'utilise des pierres, des perles naturelles de qualité, des perles fantaisies, des cabochons, des estampes... pour être au plus prêts de vos gouts et vous satisfaire pleinement.
La finition : un avantage pratique et un gain de temps
En ce qui concerne les bracelets et les colliers, la finition, toujours très soignée, se fait souvent par un lien coulissant qui permet de s'adapter à n'importe quelle morphologie et offre un gain de temps pour les "enfiler".
Exit les contorsions avec les fermoirs type mousqueton ou autre...
Bien sûr, il est toujours possible d'utiliser des embouts et des fermoirs selon ce que l'on souhaite : style décontracté, élégant...
Possibilité de personnalisation
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Plaisir d'offrir :
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Il suffit juste de cliquer sur le titre.
En conclusion
Voilà. C'est ainsi que ce termine notre voyage historique sur cet artisanat.
Ce que nous pouvons retenir est que le macramé ou l'art du nouage n’est pas seulement une technique pour créer de beaux objets; il représente une tradition intemporelle en perpétuel mouvement, de renouveau tout en continuant d'explorer, de préserver les techniques ancestrales..
Il est un lien indéfectible avec notre passé culturel tout en s'adaptant aux modes, aux tendances de notre époque moderne.
Cet article a été rédigé dans un unique but informatif. Pour sa rédaction, je me suis appuyée sur plusieurs sources que vous pouvez consulter si vous souhaitez en savoir plus.
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Sources :
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